le cetof vous souhaite une bonne humeur 2008 !!!!

Publié le par frederic vanpoulle

j'avais en réserve ce petit billet d'humeur trouvé sur le site de Gérard Gorrias que je vous ressert pour l'occasion, vous vous reconnaitrez peut être, en tout cas pour les adeptes de formations en tout genre, tous les matins du monde se ressemblent un peu autour du petit déjeuner dans des hotels déshumanisés .
Alors reprenons nous et levons nous en 2008 toujours de bonne humeur ...si cela ne vous fait pas peur...


« Tous les matins je me lève de bonne humeur ! »


Rien ne favorise autant le passage de l’ombre à la lumière que les merveilleux instants du petit déjeuner. Les attitudes de la nuit sont remplacées, peu à peu, par les gestes du jour. Tout se met en place lentement, paisiblement, avec douceur. C’est le moment de la première rencontre avec soi-même, en couple, en famille. Les pensées se dotent de couleurs aux reflets pastel et le cœur se laisse envahir par des joies nouvelles. L’observation, pendant les vacances, d’une salle de restaurant dans un hôtel - quelle que soit sa catégorie - atteste de l’inégalité des réactions devant un matin qui se lève.

 

Il y a d’abord tous ceux qui tournent leur âme vers la joie de vivre et dégustent avec gourmandise, ces minutes magiques. Pour eux tout est merveilleux. La moindre attention comble leurs attentes. Ils frétillent, s’agitent et plaisantent, devant le buffet. Ils aiment la vie et la saisissent à bras le corps. Ils ont sûrement leurs craintes, leurs soucis, leurs ennuis. Ils communiquent seulement leur enchantement. Ils prennent plaisir à donner une image positive.

Se trouvent aussi, quelques tables plus loin ces « tête à tête » qu’il conviendrait de qualifier plutôt de « nez à nez ». Pour ceux là, grogne, discourtoisie et incorrection habillent un silence pesant. Ici se situent les gueules de travers. Il est vrai que sans sourire l’existence est un fardeau. De sources sûres, il semblerait, que le manque de sommeil soit à l’origine de ce mécontent de bonne heure.

Peu importe l’âge ou le sexe de ce « gros dormeur insatisfait ». Il se rencontre dés potron-minet et quelle que soit son heure d’arrivée sur le théâtre des opérations. Il justifie son attitude par cet ensommeillement interrompu inopinément. Ce besoin de dormir l’oblige à faire un pied de nez à cette journée qui lui est servie sur un plateau. Il est contrarié, l’animal.

Le mâle est détectable, par sa posture. Il déambule et vous bouscule, au moment même où vous aimeriez, vous aussi, accéder au distributeur de jus de fruit. Il avale, debout, une première rasade, sans rien apprécier ou goûter de ce qu’il engloutit d’un trait. Cette première expédition ne change rien à la situation. Il est encore et toujours à la recherche de cette léthargie enveloppante dont il s’est tirée, à grand regret. La tête penchée en avant, le cheveu hirsute, il a l’œil absent. Tel un zombie, il rejoint sa place et s’assoit lourdement.

La femelle qui n’est pas de meilleure humeur que son compagnon est assurément plus énergique. Elle prend position. A ce sujet, reconnaissons cette suprématie de l’esthétique et de la tenue féminine. Sans être maquillée ou coiffée comme elle le voudrait, elle est capable de faire montre de cette prestance qui vous fait tout oublier. Elle exhibe ses bracelets de couleur, met son chemisier en avant et vous adresse, telle une étincelle, un regard profond qui en dit long sur votre personne en quête d’une place dans la file. Car, bien qu’elle soit arrivée après tout le monde et donc censée se trouver derrière vous, elle tient à sa première place. Pour arriver à ses fins, elle ne vous bouscule pas. Elle vous passe devant, simplement, avec désinvolture, sans honte. Comme si de rien n’était. C’est une de ses spécialités. C’est cette même personne d’ailleurs qui vous fera le coup, le matin comme le soir, au marché, comme dans la queue d’un cinéma.

Evoquer plus en détails ces grincheux patentés qui, trop souvent, « se lèvent du pied gauche » serait leur donner une importance indue. Les personnels de services hôteliers qui les subissent quotidiennement, tout comme leur entourage direct, rêvent que ces nostalgiques de la position allongée, appliquent la bonne vieille méthode Coué qui consisterait à leur faire dire : « Tous les jours, je me lève de bonne humeur ». Ce serait une formule qui aurait le mérite d’établir l’unité entre les amateurs de l’horizontalité et les vertueux champions de la verticalité.

(01/09/2006)

Gérard GORRIAS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
I've been exploring for a little bit for any high quality articles or weblog posts in this sort of space . Exploring in Yahoo I ultimately stumbled upon this site. Studying this information So i am happy to show that I've a very excellent uncanny feeling I found out exactly what I needed. I most indisputably will make certain to don't forget this site and provides it a glance regularly.
Répondre
M
I've been surfing online more than three hours today, yet I never found any interesting article like yours. It's pretty worth enough for me. In my opinion, if all website owners and bloggers made good content as you did, the net will be much more useful than ever before.
Répondre